Qui est impliqué dans la gestion et l’entretien ?
1. Les citoyens bénévoles
Dans bien des cas, la mise en place et l’entretien des points d’alimentation débutent par la bonne volonté d’individus ou de groupes locaux. Ce sont souvent des amoureux des animaux ou des bénévoles investis qui consacrent quotidiennement temps et ressources pour remplir ces points de nourriture et assurer leur propreté. Ces personnes jouent un rôle crucial. À travers la région niçoise, il n’est pas rare de voir des citoyens nettoyer les espaces pour éviter des nuisances comme les rats, ou encore remplacer des gamelles endommagées.
Mais ces actions ont leurs limites. L’investissement bénévole reste logistique et émotionnellement coûteux. Lorsqu’un site n’est pas correctement entretenu – par manque de moyens ou de temps – cela peut engendrer des problèmes d’hygiène, voire susciter des plaintes des riverains.
2. Les associations animalières
De nombreuses associations locales, comme la nôtre ou encore des groupes bien établis comme la SPA ou la Fondation Assistance aux Animaux, participent activement à ces initiatives. Ces organisations offrent généralement des ressources supplémentaires aux bénévoles, allant de la nourriture à des conseils pratiques sur l’entretien. Elles peuvent également sensibiliser la population et alerter les municipalités sur la nécessité de s’impliquer davantage.
Dans certains territoires, des programmes partenariaux se mettent en place. Par exemple, certaines communes financent des croquettes ou fournissent des locaux pour entreposer du matériel, en complément du travail bénévole.
3. Les municipalités : un rôle encore minoritaire
Les mairies ont un rôle clé, bien qu’encore timide. Certaines municipalités, comme celle de Montpellier ou encore de Strasbourg, se sont distinguées en finançant des points d’alimentation pour chats libres. Ces modèles s’inspirent des « refuges ouverts » en Espagne, où les collectivités assument une partie de l’entretien tout en sensibilisant la population.
Mais ailleurs, les réponses sont plus disparates. À Nice, par exemple, certains quartiers bénéficient d’aides ponctuelles tandis que d’autres doivent uniquement se reposer sur des initiatives citoyennes. Cette gestion inégale laisse parfois des zones entières sans soutien effectif.