Les villes, un milieu exigeant pour les animaux
Au fil des décennies, les villes n’ont cessé de s’étendre, modifiant profondément l’environnement des animaux domestiques comme sauvages. Si certains s’y sont adaptés, l’urbanisation implique un quotidien rempli de risques sanitaires, parfois invisibles à l’œil nu. Les maladies animales urbaines ne touchent pas uniquement les chiens ou les chats ; elles concernent aussi les oiseaux, les rongeurs, la faune libre et les animaux errants, tous confrontés à des défis que l’on soupçonne rarement. Maladies infectieuses, parasitaires, intoxications : la ville, loin de n’être qu’un espace protecteur, expose les animaux à des menaces spécifiques qu’il est impératif de comprendre pour mieux agir.